Carnets de plongées

Chaouen, ile du Panier, Marseille

le 2016-05-21 à 08h31 – 33:40 min à 21.34 —

Paramètres de la plongée

Note:

★★★★☆

Visibilitée:

★★☆☆☆

Palanquée:

EPUG Robin

Ordinateur:

Suunto Vyper

Température:

eau: 14.0 C, air: 18.0 C

Bouteille:

12ℓ 200 bar (12.0 l)

Profondeur:

21.34m max, 14.61m moyenne.

Lestage:

4.0 kg

Conso:

23l/min (1920l pour 82min.eq.surface)

soit:

Bloc 12l, de 200 à 40bar

Bloc 15l, de 200 à 72bar

Direction l’ile du Panier au large de Marseille pour cette première plongée du weekend. On part à deux en autonomie pour voir l’épave du Chaoen et le tombant nord de l’île.

On nous lache dans une petite crique par 4m d’eau, l’épave doit être juste à coté. Robin me fait signe que son ordinateur le marche pas, tous les segments noires puis RAZ en affichant seulement la date. Je suis donc le seul à gerer la profondeur …

On commence la recherche, et on arrive sur la coque du bateau, qui est couché sur le flan. Mais quand on ne le sais pas, on se demande ce qu’est ce bateau, tout longiligne et sans rien qui ressemble à un pont ! Un genre de sous-marin peut-être ? On descend donc le long de la coque, jusqu’à 20m, sans rien trouver d’interessant à voir. Puis à 20m, on ne doit pas descendre plus bas, on passe par dessus le bateau … et on trouve le pont ! Tout s’explique, l’épave est tout de suite bien plus intéréssante !

La visi n’est pas trop bonne, l’eau est chargée de particule, mais on voit bien qu’on se trouve sur un bateau. On distingue le mat, et des ouvertures permettent de regarder un peu l’intérieur du navire.

On part ensuite explorer le tombant, autour de 17m de profondeur. On croise des chaprons/rascasses rouges, des planaires roses, … A mi-pression (100b), on continue d’avancer vu qu’on est resté sur l’épave au début de la plongée. Quelques minutes après, on décide de faire 1/2 tour, et j’indique à Robin qu’on fera le retour à 10m pour moins consommer. Mais je “n’arrive pas” à remonter, je continue l’explo autour des 15m, et comme l’ordi de Robin ne fonctionne pas, il ne nous fait pas remonter non plus. Pas d’incidence sur le plongée, mais la prochaine fois il faudra faire plus attention !

Une fois de retour vers l’épave, à 70bar, je fais signe à Robin que, comme convenu, je veux essayer de lacher mon parachute en utilisant le spool. D’après le graphe, je vois que j’ai forcément commencé trop profond, sûrement à 14m. Je sors mon spool et mon parachute, j’accroche les deux ensemble avec une tête d’Alouette (ce qui aurait du être fait avant, pas besoin d’avoir les deux séparé en mer), je vois que j’ai glissé à 16m et je remonte … un peu. D’après le graphe, je remonte à 13.5m, ce qui est trop profond pour lacher un parachute, mais je le lance quand même, va savoir pourquoi …

Pour le gonfler, je teste la technique de la respiration sur détendeur principale : je tourne la tête et lache mes bulles dans le parachute. Robin me fait signe au début de plus tourner la tête, et bien positionner le parachute, après 2-3 essais ça marche. Le parachute se gonfle, puis avec deux respirations à la suite il se rempli et est prêt à partir. Je le lache, spool en main. Le spool tourne, se vide, se vide, se vide. Quand le parachute arrive en surface, mon spool de 15m est presque vide :$ Va falloir enrouler des mètres et des mètres, normalement je ne me ferai plus avoir !

Ce n’est pas évident d’enrouler le fil, mais on finit par remonter dans la zone des paliers, à 5m, où je vérouille le fil sur le spool. Pendant tout se temps là, il faut arriver à garder le fil tendu pour que le parachute soit bien vertical, pas évident tout ça … ! à amméliorer !